ARLES 2023 EXPOSITION du 10 au 17 juillet
NOTE D’INTENTION:
L’un, Jean François Cholley est photographe, l’autre, Christine Bévilacqua, plasticienne.
Au fur et à mesure du regard porté sur le travail de l’autre, leur est venue l’idée de susciter un va et vient entre deux oeuvres dans un diptyque. Confronter deux regards sur un même sujet, l’arbre, pour un troisième regard : celui, poétique, du regardeur.
Dans l’optique d’une exposition et d’une publication. Format choisi d’avance ( 20X50cm ) vertical, oblong en lien à la verticalité de l’arbre. En son centre une oeuvre, centrée, de petite taille (par exemple 6X12cm). Chaque pièce est unique et non reproductible.
Importance de la taille du visuel pour inciter le spectateur à regarder de très près et à se questionner.
Cette distance inhabituelle aux oeuvres empêche une vue d’ensemble et oblige à passer de l’une à l’autre. De manière inconsciente le spectateur utilise son cerveau droit et son cerveau gauche, ce qui modifie sa perception par polarisation du cerveau droit et du cerveau gauche jusqu’à pouvoir espérer induire une autre image jusqu’alors invisible.
Le regard de l’homme sur l’arbre a changé aux cours des années (chacun de nous deux travaille sur l’arbre depuis longtemps) et au-delà du discours politique ou écologique, l’arbre est maintenant considéré comme un être vivant.
Pourtant, bien avant ce déplacement du regard, la plupart des mythes fondateurs de l’humanité étaient centrés sur l’arbre, dont la verticalité questionne ou inquiète l’homme. L’arbre induit la notion de temps, de rythme des saisons, de vie et de mort. L’homme s’est construit contre les forêts qui étaient là bien avant lui.
«L’histoire de l’homme appartient aux clairières qui correspondent au propre et au figuré à la réalité de la conscience humaine» Robert Harrison Forêts Essai sur l’imaginaire occidental.
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